-
Cette semaine est déjà bien entamée , aujourd'hui nous allons faire un peu plus connaissance avec les livres de la Comtesse de Ségur ..
Oui, les «Petites filles modèles» ont vraiment existé et vous pouvez les «croiser» à Verfeil (31 )
Camille et Madeleine, les « Petites filles modèles » de la Comtesse de Ségur ne sont pas des personnages de fiction.
Verfeil, la petite commune où elles sont enterrées près de Toulouse, leur rend un hommage bucolique .
La maison où elles ont vécu "en Solomiac"
Là où elles reposent "Saint Sernin des Rais "
Les héroïnes presque parfaites de la Comtesse de Ségur ont réellement existé. •
Elles n’étaient autres que les petites-filles en chair et en os de l’écrivaine. •
Verfeil, la petite commune près de Toulouse où les « Petites filles modèles » sont enterrées, a décidé de raviver la mémoire de Camille et Madeleine.
A la bibliothèque de Verfeil, dans la Haute-Garonne, il y a plusieurs exemplaires des Malheurs de Sophie et des Petites filles modèles de la Comtesse de Ségur.
Pourquoi cet attachement désuet à l’heure où, s’il faut s’intéresser à un enfant en manque de repères, la jeunesse kiffe bien plus Harry Potter que l’infernale Sophie maltraitée par sa marâtre ? La réponse se trouve à trois kilomètres du village, au bout d’un chemin bucolique qui débouche sur un petit cimetière propret.
A l’ombre des cyprès, quatre tombes grises et plates sont entourées d’une grille.
C’est là que sont enterrées Camille et Madeleine – Malaret de leur vrai nom – les bien réelles petites filles presque parfaites qui ont inspiré la Comtesse de Ségur.
En fait, Nathalie, l’une des filles de l’écrivaine, a épousé un baron d’Ayguevives, près de Toulouse. Camille et Madeleine sont les deux filles du couple qui possédait une belle « ferme » (qui existe toujours) à Verfeil et y séjournait souvent.
« Camille et Madeleine ne sont autres que les petites-filles de la Comtesse de Ségur pour qui elle avait beaucoup d’affection et qu’elle souffrait de ne pas voir souvent. C’est pour elles et ses autres petits enfants qu’elle a voulu écrire des contes pour enfants », explique David Naudinat, guide conférencier en charge de la culture à Verfeil.
Pour Madeleine, le sentier a mené au couvent Ce lien entre la réalité et la fiction, n’est pas un secret à Verfeil.
« Même s’il n’a pas toujours été mis en avant, les Verfeillois tiennent à leurs héroïnes et en sont fiers », poursuit celui qui a passé ces derniers mois à fouiller l’arbre généalogique des Malaret, retrouvant des descendants du côté de Fréjus.
« C’est vrai que c’est assez particulier, reconnaît une habitante, il m’arrive de m’arrêter au cimetière quand je me balade avec des copines. Il n’y a pas si longtemps, j’étais seule et j’y ai fait une halte ».
Une escale qui pourrait devenir plus fréquentée.
Samedi, jour de la sainte Sophie, le bourg inaugurera un « Sentier du souvenir », avec des panneaux explicatifs guidant promeneurs et amateurs de littérature du village à l’église.
« Il y a aussi une dimension écologique pour inciter les habitants à se rendre au cimetière à pied », complète David Naudinat. L’occasion pour les curieux de lire sur les stèles la fin de l’histoire, plutôt triste, des Petites filles modèles.
Camille est morte à 35 ans, emportée par la phtisie comme sa célèbre grand-mère.
Madeleine est entrée au couvent.
"Les enfants sages vont en voyage tous les jeudis dans leurs livres d'images "chantait Guy Béart .
Et vous , avez vous aimé la Comtesse de Ségur ?
13 commentaires -
Bonjour ,
Hier mon petit fils était un peu patraque et il est venu passer la journée à la maison .
Après m'avoir aidé à préparer le repas il m'a dit " et si on faisait un marbré " ..Pourquoi pas ! .
Il a pesé tous les ingrédients lui même ..
Il vous faut :
3 oeufs ,
175g de farine,
200 g de sucre 150g de sucre ,
100 g d'huile ,
50g de beurre fondu ,
1/2 sachet de levure ,
50ml de lait ,
20 g de cacao non sucré , 1 c à c d'extrait de vanille .
Séparer les blancs des jaunes d'oeufs .
Fouetter les jaunes avec le sucre et la vanille .Ajouter l'huile et le beurre mou ensuite le lait , mélangez bien.
Tamisez par dessus la farine la levure et mélanger jusqu'à obtenir une pâte bien lisse .
Monter les blancs en neige ferme et ajouter délicatement à la pâte pour préserver les bulles d'air.
Séparer la pâte en deux et dans une moitié ajouter le cacao.
Verser dans un
moule beurré et fariné en alternant vanille et chocolat .
Passer un pic en bois pour former des motifs sympa
Enfourner pour 45 mn dans un four préalablement chauffé à 180° .
Nous l'avons dégusté encore tiède et notre petit fils y a ajouté de la crème chantilly (une larmichette a t'il dit ) .
Passez un bon weekend et ce soir qui du Stade Toulousain ou du Stade Rochelais sera Champion d'Europe ??
J'opterais pour les premiers .. en tout cas
"que le meilleur gagne ".
Et pendant qu'ils vont (peut être ) s'envoyer des tartes , moi je vous offre des fleurs de mon jardin.
11 commentaires -
Bonjour,
Aujourd'hui nous allons faire un petit tour dans le fournil de nos amis de l'Hérault.
Originaire de cette petite ville de l'Hérault ,le pain paillasse de Lodève est très ancien.
On dit qu'il est apparu à l'époque des guerres de Religion lors des foires renommées de cette ville commerçante .
La paillasse désigne la corbeille à pain allongée faite avec de la paille de seigle liée à des écorces de ronces.
C’est l’ancêtre de tous les pains français non façonnés.
Il est réalisé à partir d’une pâte surhydratée sur levain.
Il est réalisé en effectuant une seule pousse (pointage) dans de grandes corbeilles en paille de seigle, appelées paillasses, ...ou paillassou.
Le pain de Lodève , dont une des particularités est d'être très cuit, était entreposé dans cette paillasse d'où sa forme allongée.
Chose fort étonnante car à l'époque tous les pains se présentait sous forme de miche .
Humm avec du beurre et de la confiture (de fraise , c'est celle que je préfère) ,ça doit être fameux.
J'en profite pour vous faire visiter cette jolie ville de Lodève ..
Palais épiscopal.
Bon début de semaine et prenez soin de vous .
23 commentaires -
Bonjour à tous et .....
Dans la série des vieux métiers d'autrefois penchons nous aujourd'hui sur la profession de caillouteur .
La profession de caillouteur -chargé de tailler des silex pour en faire des pierres à fusil- s'arrêta au lendemain de la Première Guerre mondiale après plus de 450 ans d'existence.
C'est en effet vers 1550 dans le Berry , que les hommes remarquèrent qu'une fois taillée , la pierre blonde de la région, extraite de la mine par un fouilleur, permettait de produire des pierres de fusil de qualité.
Aidé de sa femme et de ses enfants , le caillouteur recevait un maigre salaire.
Ce travail n'était qu'une occupation d'appoint.
Les armées de la Révolution et de l'Empire n'acceptaient que le silex blond du Berry.
La production devint telle que les voyageurs béaient d'étonnement devant les tas de débris qui dominaient les maisons. Ces monticules s'élevaient parfois à trois hauteurs d'homme sur une longueur de soixante-dix mètres.
Mais ces résultats surprenants n'améliorèrent pourtant guère le sort quotidien des caillouteurs. On s'éreintait à la tâche sans jamais faire fortune.
Les accidents se répétaient fréquemment. Les caves s'éboulaient souvent sur ses piocheurs et les ensevelissaient vivants.
Et puis en plus les maladies !
L'humidité des galeries et les pénibles postures donnaient de terribles rhumatismes.
Les hommes sortaient du crot, la chemise trempée de sueur, et une mauvaiseté leur détraquait bientôt la poitrine. On les voyait tousser, cracher, suffoquer ; un matin, on apprenait qu'ils étaient morts de tuberculose.
A la taille c'est pour ses yeux que l'on tremblait. Un éclat avait tôt fait de vous éborgner.
Et surtout, entre toutes ces misères on craignait la caillotte, la silicose des caillouteurs, une malédiction qui rongeait les poumons et qui laissait peu de chance aux caillouteurs de fêter la quarantaine.
Recherches menées par Alain FOUZEGOUDE .
Que votre semaine soit douce et remplie d'agréables surprises.
Profession caillouteur par Alain FOUGEROUZE (cgnorvillois.org)
26 commentaires -
Bonjour et bon dimanche ,
Juste un petit poème pour vous souhaiter un bon dimanche et vous donner envie de flâner dans le jardin!
VIOLET
Sur l’étang rose-bleu,.
sur le bois violet
Le soir descend rêver aux palais d’améthyste,
Svelte dans les roseaux qu’elle cueille,
un peu triste,
Une femme se penche en un mauve reflet.
Le sol à l’infini baigné de violettes
Ondule sous le ciel en s’y réfléchissant,
Et des gerbes de fleurs déferlent au couchant,
Lourdes de rayons bleus et de gouttes de sang.
Dans la brume lilas où vont des goélettes
L’arpège violet s’harmonise en un chant.....
(Jeanne Neis Nabert)
Voyez la vie en bleue mais prenez soin de vous .
5 commentaires