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Par Eglantine31 le 24 Avril 2023 à 04:32
Bonjour ,
Voici un nouveau petit métier que je met à l'honneur :
il s'agit du métier de verrotière...
Le métier de verrotière était essentiellement pratiqué par les femmes des pêcheurs .
Sur l'estran (zone de balancement des marées ) , armées d'une pelle , elles retournaient le sable d'un savant tour de main afin de ramasser les vers de vase profondément enfouis qu'elles revendaient comme appât de pêche .
Ce métier dur , peu rémunérateur réclamait de fortes femmes bien campées ; il ne fallait pas craindre de se casser les reins en étant longtemps courbées.
Aujourd'hui on ne compte plus que deux verrotières qui vendent leur pêche à des grossistes .
Un travail d'un autre âge
Les peintres naturalistes du XIXe siècle avaient déjà traduit la dureté de la pêche à pied accomplie surtout par les femmes.
Elles ne partent jamais sur les bateaux de pêche, mais doivent ramener de l'argent.
Aujourd'hui, les deux verrotières ont ramassé trois kilos de vers chacune pour huit heures de travail.
Ces vers sont destinés à la plaisance pour attraper le poisson de roche.
Placés sur un terreau, ils sont mis en boîtes individuelles et expédiés chez un grossiste.
La récolte des vers ne dure qu'entre le printemps et l'automne.
Le reste du temps, les verrotières sont obligées d'assurer le ramassage de la salicorne et des coques, tout ce qui fait vivre dans la baie.
Voilà encore un dur métier pratiqué plutôt par les femmes !
A vous qui passez lire mon billet je vous souhaite une excellente semaine.
27 commentaires -
Par Eglantine31 le 13 Mars 2023 à 03:33
Bonjour ,
Aujourd'hui dans la série des petits métiers d'autrefois nous nous arrêterons
pour faire un peu connaissance avec
Les scieurs de long.
Image dans les années 1930
Les scieurs de long exercent un très vieux métier dont la tâche était de débiter des troncs d'arbres dans la longueur , c'est à dire dans le sens du fil pour obtenir ,
planches ,
poûtres,
chevrons,
solives destinés à la fabrication d'étals pour les mines,
traverses de chemin de fer ,
merrains (utilisées en tonnelerie)
bois pour des allumettes !
Pour ce métier saisonnier, le scieur de long émigrait à l'automne pour ne revenir qu'à la belle saison , soucieux de rapporter son maigre pécule .
Dans les années 1913
Un passe-partout, la lame pouvait atteindre 1,80m pour les travaux de bûcherônnage ; peut être en complément de la scie de long!
Ne pouvait être scieur de long qui le voulait , il fallait être robuste et ne pas craindre les rigueurs de l'hiver .
Il fallait aussi avoir un sacré coup de main et de la souplesse pour ne pas que la lame se coince ... !
Un travail bien pénible pour arriver à gagner un peu d'argent pour nourrir sa famille ...
Bonne semaine à tous ,
37 commentaires -
Par Eglantine31 le 12 Avril 2021 à 00:44
Bonjour,
Je vous invite aujourd'hui à découvrir des petits métiers qui permettaient de subsister dans les campagnes;
Découvrons les Coupeurs de bruyères
Autrefois les forêts étaient méticuleusement entretenues grâce aux Coupeurs de bruyères , en pays breton ou périgourdin ,mais également dans les Landes, par les coupeurs de brande ( bruyère à balais).
brandes.
Ces ouvriers débroussaillaient les allées envahies par les hautes fougères et herbes de toutes sortes afin que la forêt soit praticable pour les forestiers les bucherons les promeneurs et les glaneurs .
L’activité fournissait entre-autre, de la litière pour les animaux, des branchettes fagots pour allumer le feu dans les cheminées ou encore des pailles pour les balais .
Et de nos jours …??
On trouve encore de la bruyère pour la couverture de certains bâtiments , bergeries hangars , poulaillers ou abri quelconque .
Dans la région de Castelnau de Montmirail ( 81) on faisait avec des petits fagots de bruyère jeune quand elle pousse et qu’elle est fine.
Une cabane recouverte avec de la bruyère reste sèche , la pluie ne traverse pas facilement .
Maintenant je vous souhaite de belles balades en forêts et je suis sûre que vous regarderez la bruyère d'un autre oeil.
A bientôt.
32 commentaires -
Par Eglantine31 le 15 Mars 2021 à 05:01
Bonjour tout le monde ,
C'est en voyant cet article sur mon journal que j'ai eu envie de rendre hommage à mon Papa qui , dans le temps partait faire la saison de "préssaîre" .
Il s'agissait d' anciens métiers présents par le passé et disparus aujourd’hui.
Comme les "pressaïres", autrement dit les emballeurs de fourrages et de paille. Ce travail était des plus pénibles. Il demandait un effort physique et il fallait supporter la chaleur et la poussière. C’était un métier d’hommes forts.
Les foins étaient pressés sous le soleil d’été, il valait mieux éviter la pluie afin de faire des balles, d’où le terme emballer.
Image copié sur le journal "la dépêche du midi du dimanche 07/03/2021.
Ce travail s’effectuait dans les champs des fermes. On chargeait ensuite ces balles sur des charrettes pour les engranger puis les revendre ici ou là.
Pour cela on amenait les balles à la gare des villages et on les chargeait sur les wagons.
. Le train remontait alors vers
Castres ou bien partait sur Carcassonne. Ce métier était important sur la commune et de nombreux fermiers l’exerçaient (pour ajouter du beurre dans les épinards!!).
À la fin des années "60", les tracteurs, les faneuses, les emballeuses ont mis fin à ce rude travail.
On continue tout de même à transporter les balles de foin dans les granges mais on ne les transporte plus du côté de la gare car il y a bien longtemps que les trains de passage dans les petits villages ont définitivement disparu.
Tout n'est pas perdu ; il n'y a plus de train c'est vrai , mais nous avons les voies vertes .
Passez une bonne journée et @ bientôt.
Prenez soin de vous et des autres .
Bises d'Eglantine .
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