•  Bonjour ,

    Avant de passer à autre chose ,voici les dernières photos de cette superbe visite que nous avons fait dernièrement .

    La première partie est ICI 

     

     

     

     

     

    La table est mise ( clap de fin ) ....

    Comme dit dans le billet précédent les couverts étaient disposés de la sorte pour bien faire remarquer les armoiries de la  famille et la gravure aussi sur les couteaux 

     

    La table est mise ( clap de fin ) ....

    La table est mise ( clap de fin ) ....

    La table est mise ( clap de fin ) ....

    Service à poisson , (clin d'oeil aux pêcheurs ) 

    La table est mise ( clap de fin ) ....

     

     

    La table est mise ( clap de fin ) ..

    La table est mise ( clap de fin ) ..

    La table est mise ( clap de fin ) ..

    La table est mise ( clap de fin ) ..

    La table est mise ( clap de fin ) ....

    La table est mise ( clap de fin ) ....

    La table est mise ( clap de fin ) ....

     

    "Elle photographie des assiettes  , des plats , des tasses des cuillères des fourchettes .... !!!" 

    C'est pas comme ça que vous réussirez dans la vie dame Eglantine !!

     

    Je  vous souhaite de belles journées  pour ce weekend à rallonge , dans la joie et la bonne humeur, 

    pour vous et autour de vous . 

    Amitiés fleuries .

    La table est mise ( clap de fin ) ....

     

     


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  • L’abbaye de Belleperche est un ancien monastère cistercien, situé à Cordes-Tolosannes, dans le département de Tarn-et-Garonne (France) 82.

    C'est là que l'on peut admirer le musée des arts et de la table  donc je vais vous parler aujourd'hui .

    Photo

     

    La table est mise !

     

    c'est ce que l'on dit très souvent dans les familles pour inviter tout le monde à se rassembler pour venir manger . 

     

    Au Moyen Age on n'avait pas de table dans les maisons , on posait  une planche en bois sur des tréteaux , l'expression est restée ; et on dit  mettre la table

     

    Il y a aussi  l'expression "débarrasser la table " ,

     

    à cette époque la pièce principale servait à plusieurs usages  et dès que le repas était terminé on mettait la planche en bois contre le mur pour avoir de la place et faire autre chose. 

     

     

    Pendant très longtemps on mangeait avec les doigts -la fameuse pince-monseigneur - .

    On se lavait très souvent les mains , contrairement à ce que l'on pourrait penser , il y avait des aiguières  prévus à cet effet remplies d'eau de roses . (peut être pas chez les manants)

    On mangeait toujours avec la main droite , la gauche étant impure ... 

    Et quand on est gaucher ? il n'y avait PAS de gaucher !!Ah  !!

     

     

    Il n'y avait qu'un grand couteau soit pour dépecer le gibier ou couper le pain . Il servait aussi  pour la chasse .

    Sur la table (planche) on mettait un drap que l'on faisait  venir d'Italie ( pour les plus riches ) 

    La nappe pendait et on s'en servait pour s'essuyer la bouche . 

     

    Les serviettes ne  sont apparues au  XV  ième siècle .

     

     De nombreux pots, poêlons ou marmites en terre étaient déjà utilisés même dans les demeures les plus modestes.

    En effet c’est au moyen-âge que l’on commence à manger assis.

     

    Les seigneurs mangeaient-ils si mal au Moyen Âge ? - Décoder ...

    Image du net

     

     Tous les convives étaient placés du même côté car il fallait voir les musiciens ou autre troubadours  venus pour agrémenter le repas . 

    Sur la table on trouvait des tailloirs  rectangulaire  , c'était une sorte d'assiette plate ,  qui étaient en étain , ils servaient à déposer le morceau de viande, de gibier . 

    On servait aussi la viande sur des morceaux

      de pain rassis  que l'on appelait aussi le tranchoir et faute d'avoir un tailloir en étain on déposait la viande dessus . 

    On ne le mangeait pas ; non ,(mange t'on son assiette ?? non ! )  on le donnait aux pauvres ..... ou aux chiens !! 

    Il n'y avait qu'une seule cuillère et plus tard une seule fourchette . 

    Quand on avait fini , on le faisait passer à son voisin !

    La fourchette a eu du mal a s'imposer , elle n'avait que 2 dents, fines et courtes ,

    la tradition de la fourchette a été importée d' Italie et on la trouvait .....efféminée !! 

    Elle serait attribuée à Catherine de Médicis .

     

    Les curés prétendaient  que ça représentait les cornes du  diable , et puis c'était d'un ridicule d'attraper son morceau de viande - difficilement - pour le déposer sur le tailloir .

    On ne la mettait pas à la bouche  ;juste pour accompagner le morceau de viande  sur le tranchoir .

    Pas de photos , désolée , il y avait foule autour de ces vitres exposition  et plus tard je n'ai pas pensé à y revenir !

    La cuillère était très grande et ronde , difficile de manger des soupes avec  .. 

     

    Les assiettes étaient peu incurvées , c'est venu plus tard ! 

    La table est mise !

     

     Plus tard les couverts étaient tournés vers les convives -fourchettes et couteaux à l'envers - vers l'extérieur de la table  -et on pouvait y admirer  les armoiries de la famille . 

     

    Photos méli-mélo ... 

     

     

     

     

    on appelait les tasses ci-dessus "les trembleuses" .

     

    le dressoir 

     

    plat de montre donc voici la description 

     

     

     

    La table est mise !

    La table est mise !

    La table est mise !

    La table est mise !

    J'ai encore d'autres photos que je publierais prochainement ....

    Bonne journée  à toutes et à tous .

    La table est mise !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Vaillant :Carte postale d'époque .

    Bonjour , 

    La petite ville de Pins-Justaret dans la banlieue de Muret (31) organise une manifestation consacré à l'histoire de la colombophilie militaire  .

    Le titre de cette manifestation est

    "Quand nos pigeons étaient soldats " .

     

    Je voulais rendre hommage aussi à mon Parrain qui a 95 ans et qui , dans sa jeunesse,  a été juge dans certains concours... nationaux et internationaux !

     

    Je pense que ce pan d'histoire est assez méconnu et je voudrais y remédier !

     

    Il existait encore 42 000 pigeonniers en France en 1970, certains ont étés abandonnés et certains ont trouvé une seconde vie , transformés en chambres d'hôtes en ateliers d'artistes ou comme dans l'Aveyron en agence postale .

    Voici ce que j'ai trouvé sur le magazine "Historia" 

     

    Savez-vous qu’il existe à Lille et à Charleroi, en Belgique, des monuments rendant hommage aux pigeons voyageurs ?

     

    Photo

     Hommage aux pigeons-soldats 

    Bruxelles - Monument au Pigeon-Soldat - 01.JPG

    Architecte Georges Hano , ce monument se trouve à Bruxelles 

     

     

    Ceux-ci ont effet joué un rôle clé lors des combats de 1914-18 en remplaçant le téléphone, le télégraphe ou l’estafette, lorsque ces moyens de communication étaient indisponibles.

    Un épisode méconnu de l’histoire militaire.


    En 1914, la colombophilie militaire en est encore, en France, à ses balbutiements.

    Des colombiers sont certes installés dans les places militaires de l’est de la France, la cavalerie dispose de pigeons dans des paniers, mais rien n’est véritablement organisé. Tout change, à partir de 1915, lorsque le conflit s’enlise pour trois ans dans une guerre de position et de tranchées.

    Dès lors, les pigeons deviennent indispensables : échappant facilement aux tirs, aux bombardements et aux nappes de gaz, les volatiles assurent la liaison entre les premières lignes et le commandement, en risquant moins de se perdre qu’un agent de liaison.

    En 1916, on compte ainsi déjà 10 000 pigeons réquisitionnés, ainsi que des dizaines colombiers mobiles : il peut s’agir de bus à impériale spécialement aménagés conduits par un chauffeur colombophile ou encore de remorques sur chassis, pouvant contenir jusqu’à 100 oiseaux.

    L’usage de ces véhicules est indispensable, dans la mesure où des colombiers fixes seraient systématiquement pris pour cible et détruits par l’ennemi.

    Toutefois, leur usage n’est pas idéal : chaque déplacement perturbe les oiseaux, entre les bruits de moteur, les combats et les conditions climatiques.

    De ce fait, une fois le colombier mobile à destination, une période d’interruption de service de trois jours (dite “d’adduction”) doit être observée avant que les pigeons ne soient de nouveau opérationnels.

     

     

     

    Pour ce qui est des messages, ils consistent en des “colombogrammes”, c’est-à-dire des papiers pelures fournis par l’administration, pré-casés pour organiser les informations (expéditeur, destinataire, heure du lâcher, message) que l’on enroule dans un tube en plume d’oie ou en aluminium, puis que l’on fixe à l’aile du volatile.

    Au début du conflit, les colombogrammes sont rédigés en clair… jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que les Allemands ont formé des tireurs d’élite pour abattre les oiseaux.

    Dès lors, on prend soin de coder les informations et on entraîne par ailleurs certains pigeons au vol de nuit - alors que ce volatile craint par nature l’obscurité.

    Contre toute attente, le résultat de cette expérience est un succès.

    Parmi les milliers de volatiles ayant participé aux combats, certains accèdent à la célébrité. 

     C’est le cas de Vaillant, le dernier pigeon du fort de Vaux, que l’on lâche le 4 juin 1916 avec un ultime message du commandant Raynal, dont les troupes sont encerclées :

    « Nous tenons toujours, mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite toute communication optique par Souville, qui ne répond pas à nos appels. C'est mon dernier pigeon. »

     

    Carte postale d'époque 

     

    Gravement intoxiqué par les gaz de combat, Vaillant arrive au colombier de la citadelle de Verdun où il meurt en délivrant son message, ce qui lui vaut le privilège d’être cité à l’Ordre de la Nation.

     

     

     

     https://www.slate.fr/story/242231/pigeons-voyageurs-soldats-armee-de-terre-tradition-meconnue-premiere-seconde-guerre-mondiale-mont-valerien-oiseaux

    Pendant la seconde guerre mondiale des milliers de pigeons de sa gracieuse majesté furent parachutés sur le sol français afin de renseigner les services de Londres de manière efficace !

     

     

     

    J'espère que mon billet à rallonge ne vous aura pas rebuté; 

    Je vous souhaite un bon weekend et vous envoie mes amitiés !

    Quand les pigeons étaient soldats

     


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  •  

    Pourquoi la devise de la monarchie britannique est-elle en français ?

     

    “Dieu et mon droit”,

    c’est ce qu’on peut lire sur les armoiries royales du Royaume-Uni. On les retrouve fréquemment à Londres sur le fronton des vieux bâtiments, ou même sur le passeport des Britanniques.

    Si on regarde bien sous le lion et la licorne, c’est cette devise dans la langue de Molière qui est inscrite.

    Mais pourquoi donc ?

    Pour bien comprendre, il faut retourner plusieurs siècles en arrière.

    Entre le XIème et le XVème, l’élite anglaise parle alors le français, ou plus exactement le normand, 

    En effet, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, avait remporté la couronne anglaise en 1066 après une victoire lors de la célèbre bataille d’Hastings.

    L’élite anglo-saxonne a finalement disparu progressivement au sein de l’aristocratie au profit de la langue normande.

    Quelques siècles plus tard, les rois normands s’enchaînent et arrive le règne d’Henri V.

    Le souverain, plutôt conservateur, veut garder le normand comme langue à la cour.

    Il choisit alors la devise

    “Dieu et mon droit” pour le royaume d’Angleterre.

    Cette phrase viendrait de Richard Cœur de Lion, monarque du pays entre 1189 et 1199.

    Lors de la bataille de Gisors  en 1198 contre Philippe Auguste, roi de France, il aurait dit “Dieu et mon droit” pour indiqué qu’il devait sa couronne à Dieu et uniquement à lui.

    Depuis, la phrase a traversé le temps en devenant la devise de la monarchie britannique.

    Pourquoi la devise de la monarchie britannique est en français ?

    Elle continue de faire parler d’elle, puisqu’en 2016 une pétition avait été lancée pour enlever les mots français du passeport britannique, sans succès.

    Le français ancré dans la monarchie britannique .

    Quand on regarde encore plus attentivement les armoiries britanniques, on peut lire la phrase

     

     

     

     

    “Honni soit qui mal y pense”

    Image illustrative de l'article Armoiries royales du Royaume-Uni

     

     

    qui s’entremêle entre le lion et la licorne.

    C’est la devise de l’ordre de la jarretière, le plus élevé des ordres de chevalerie qui soit en Grande-Bretagne.

    Il date du XIVème siècle et c’est Edouard III, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, qui l’a imposée et l’anecdote de sa création (qui n’a jamais été vraiment vérifiée) est plutôt croustillante.

    Edouard III était réputé pour être un homme gourmand : en plus de la couronne anglaise, il rêve de la française.

    Mais impossible puisqu’à l’époque le pouvoir royal du côté de l’Hexagone ne se transmet que par le père.

    Sauf que c’est la mère du souverain qui est française.

    Le monarque, en colère, déclenche alors la fameuse Guerre de Cent ans contre Philippe IV, roi de France.

    Lors des combats, Edouard III met la main sur Calais et décide de s’y installer quelques temps.

    Il organise là un bal en 1348 et invite du beau monde dont sa maîtresse, la comtesse de Salisbury. Cette dernière fait tomber sa jarretière par mégarde au milieu de la piste de danse.

    Les rires éclatent dans la salle.

    Moment pour le moins gênant. Heureusement, elle est sauvée par son amant qui ramasse le tissu et le met sur son propre genoux en disant :

    “Honni soit qui mal y pense. Ceux qui rient maintenant seront très honorés d’en porter une semblable car ce ruban sera mis en tel honneur que les railleurs eux-mêmes le chercheront avec empressement.”

    Une jolie pirouette poétique, qui aura permis à la jeune femme de préserver sa dignité et Edouard III de décrocher là un bien joli nom pour baptiser son ordre de chevalerie : l’ordre de la jarretière.

     

     

    Inès Lombarteix  et Kevin Guillot historien  

    J'espère que ma lecture ne vous aura pas lassé mais en ce moment de couronnement on comprend mieux cette "amitié" avec le peuple anglais !!!

     

    Passez un excellent weekend , j'espère que vous aurez le soleil pour profiter pleinement de ces quelques jours .

     

     Bises amicales et à bientôt.

     

    Et demain pour être à l'unisson n'oubliez pas la quiche aux épinards !!! 

     

     


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  • Bonjour, 

     

    Que ces quelques brins de muguet vous apportent la joie le bonheur et l'amour, 

    Servez-vous et offrez les à votre âme soeur et que son doux parfum apaise votre coeur .

     

    Gifs Muguet animes, Images Muguet de mai

    Petit poème de Victor Hugo ! 

     

    "Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,

    Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme

    La campagne, les bois, les ombrages charmants,

    Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,

    Le sentier qui finit où le chemin commence,

    Et l'air et le printemps et l'horizon immense,

    L'horizon que ce monde attache humble et joyeux

    Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !

    Viens ! et que le regard des pudiques étoiles

    Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,

    Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,

    Que le souffle embrasé de midi dans les champs,

    Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,

    Et le rayonnement de toute la nature

    Fassent épanouir, comme une double fleur,

    La beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur !"

    Extrait "du chant du crépuscule (Victor Hugo 1802-1885)

     

    A très bientôt .....

    Voici le joli mois de mai !

     

     


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